La vie ! J’en n’ai pas envie. Je survis et toujours en vie. Je ne vis pas mais on m’envie. En vie mais jamais été ravis. J’écris et je décris tous mes cris. J’ai pris le prix en étant surpris. Tan de cris qui prient pour le prix. J’ai tant décris dans tous mes écrits. Mais il n’y a plus de cœurs. Un monde rempli de rancœur. Aucune fleur parmi les fleurs. La fleur que j’effleure a peur. Alors je continue mon chemin. Je méconnais le droit chemin. Dans les airs erre le venin. Mon cœur pleure tel un gamin. Je vis avec désinvolture. J’ignore hélas mon futur. Il n’y a pas d’amour pur. L’amour cause des blessures. Ma plume est lacée de ressasser. Ce passé qui ne veut pas s’effacer. Le présent reste comme le passé. Le futur est le descendant du passé. Une dose de Whisky arrosé avec du vin. Un vin blanc Muscat rend le verre plein. Dose après dose qui fait trembler mes mains. J’arrose la dose de la rose qui m’a rendu gamin. Mes yeux et mon cœur clos de nouveau. Mes cieux et ma terre tremblent de nouveau. Un cercle vicieux pour faire mal de nouveau. Ses yeux nés pour me faire mal de nouveau. Mais je survis, saoul et je verse des vers. Non pas pour plaire, mais pour me satisfaire. Depuis des années, je ne vois plus claire. Je flaire l’odeur de l’amour mais je le perds. Je suis né pour souffrir, pourrir et écrire. Je n’aime pas fuir, mon cœur ne fait que gémir. J’aime tant offrir mais ce don me fait souffrir. Je souffre en silence sous des éclats de rire.